Jeune ! Oui, toi !
Si comme moi, tu te retrouves souvent à vouloir tout péter parce que tu crois que tu dessines comme un pied, et que tu as envie de tout abandonner, et que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue, et que de toute façon les autres ils sont mieux que toi, sache que tu n’est pas seul(e).
Il existe des solutions. Voici une liste de remèdes magiques, de livres chouettes et de gens biens qui m’ont servi et me servent encore quand je suis au fond du trou noir de la page blanche.
Et si ça marche pour moi, ça peut marcher pour toi.
Alors voilà, dans une grande pulsion de partage incontrôlée, des pistes de secours pour périodes créatives sombres.
Je pose ça là, tu prends ce que tu veux. J’en rajouterai au fur et à mesure.
Austin Kleon, https://austinkleon.com/ : le maître shaolin de la créativité, ses 3 livres sont INCROYABLES ( Steal like an artist, Show your work, Keep going ), et si il n’en reste que trois, ce sont ceux-là.
Betty Edwards, Dessiner grâce au cerveau droit, éditions Mardaga : Le livre ultime sur le dessin.
Toshio Susuki, Dans le studio Ghibli, travailler en s’amusant, éditions Kana : plein d’anecdotes sur le studio Ghibli et Hayao Miyazaki, vu à travers le regard de son producteur et ami Toshio Susuki. On lit quelques pages et on a envie de s’y remettre.
Steven Pressfield, The war of Art, editions Black Irish Entertainment. Autre ambiance, un bon coup de pied au cul très sec, qui remet bien les idées en place en cas de blocage.
David Bayles & Ted Orland, Petit éloge des arts, éditions Retz. Pour se rappeler pourquoi on a choisi ce métier, et pourquoi on a bien fait.
Tom Hart, How to say everything, édité par The sequential artist workshop. Plein de méthodes et d’exercices pour débloquer l’imagination et le crayon.
L’émission d’Eva Bester, sur France Inter, l’embellie, un remède à la mélancolie, si j’ose dire.